Le courage de prétendre lutter contre l’exclusion en baissant de 30% les crédits du Samu social au point de provoquer la démission de son fondateur.
En 2010, le courage de laisser 340 SDF mourir dans la rue en France en ayant annoncé lors de la campagne 2007 qu'à la fin de son mandat, il n'y aurait plus de SDF.
Le courage de fermer les places d’hébergement aux SDF en disant donner l’accès au logement quand ils seront construits.
Le courage d’avoir fait croître le budget de la lutte contre « l’immigration irrégulière » jusqu’à 687 millions d’euros, soit l’équivalent de plus de 10 000 emplois à temps plein destinés à l’expulsion des sans-papiers.
Le 31 mai 2011, le courage de mettre en place la circulaire Guéant visant à expulser les étudiants étrangers.
Le 9 février 2008, le courage de faire voter la Loi sur la Rétention de sûreté, la première fois depuis l’adoption de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qu’une personne est maintenue en rétention alors qu’elle a purgé sa peine, cette mesure étant issue d’une loi nazie de novembre 1933.
Le courage de demander aux mêmes étudiants étrangers de justifier de 4 250 euros annuels sur leur compte sans leur laisser le droit de travailler plus de 60 % de la durée annuelle légale du travail.
Mardi 20 octobre 2009 , le courage d’expulser trois Afghans de France dans un vol franco-britannique à destination de Kaboul, contre l’avis de la Cour européenne des droits de l’homme.
Mars 2010, le courage de placer un enfant de 13 mois, Ledjon Spanca, dans un Centre de Rétention à Lyon.
28 juin 2011, le courage de placer un bébé de 22 mois dans un Centre de Rétention à Lyon.
En juin 2009, le courage de supprimer purement et simplement le secrétariat aux droits de l’homme.
En 2006, le courage de promettre un toit à tous les sans abris et les traquer dans les centre villes pendant un quinquennat.
Le courage de mettre en place une Taxe carbone qui n’a jamais vu le jour au grand désespoir de la ministres.
Le courage de ne pas augmenter la TVA pour les œuvres d’art qui reste à… 5,5%.
En mars 2009, Le courage de dépenser 400.000 euros pour un déplacement de Paris à Saint-Quentin, soit une distance de 165 kilomètres.
Le courage d’annoncer chaque année depuis 2007 une réforme de la dépendance qui jamais vu le jour.
En 2010, le courage de supprimer 2 774 emplois de policiers en prétendant lutter contre l’insécurité.
En 2011, le courage de supprimer 1981 emplois de policiers en prétendant lutter contre l’insécurité.
Le courage de faire licencier une vendeuse pour une plaisanterie.
Le courage de vider une ville de ses habitants pour les remplacer par des militants UMP.
Le courage d’offrir 75 milliards de cadeaux fiscaux aux français les plus riches.
Le courage de faire signer un chèque de 30 millions d’euros par le fisc à Liliane Bettencourt.
Le courage de tenter de placer son fils, débutant total, à la tête d’un organisme brassant des centaines de millions d’euros.
Le courage d’ajouter 24 taxes supplémentaires depuis 2007.
Le courage de dépenser chaque jour 11.780 euros de denrées alimentaires à l’Élysée.
Le courage d’augmenter le montant des sondages de 500 000 € sous Chirac à 2,2 millions € en 5 ans.
Le courage de passer la France de la 31ème à la 44ème place au classement mondial de la liberté de la presse.
Le courage d’annoncer 2 à 3 conférences de presse par an, qui ne verront jamais le jour.
Le courage de déclarer en avril 2009 : « Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits, eux, ont une morale »
Le courage d’augmenter le déficit commercial de 36 milliards en 5 ans.
Le courage de faire basculer dans la pauvreté 60 000 retraités.
Le courage de prétendre être le président du plein emploi et avec un million de chômeurs en plus.
Le courage de faire passer la dette publique de la France de 63.9% du PIB en 2007 à 81.7% en 2010
Le courage d’augmenter de 21,2% les violences à la personne en 5 ans.
Le courage de traiter les humains comme des animaux en prison, avec 13.000 détenus en surnombre par rapport aux places disponibles soit un taux d’occupation moyen de près de 125 %
Le courage de ne pas lever le « secret défense » sur l’affaire Karachi, qui a couté la vie à 14 personnes.
Le courage de choisir les journalistes et la maison de production pour ses interventions télévisées.
Le courage d’espionner les journalistes.
Le courage de déclarer « La protection des sources des journalistes sera inscrite dans la loi ».
Le courage de dire à un citoyen énervé « Descends de là, si t’es un homme », en étant entouré de CRS armés jusqu’aux dents.
Le courage de déclarer que « tous ceux qui ont renoncé à la défense des droits de l’homme au bénéfice de contrats, n’ont pas eu les contrats et ont perdu sur le terrain des valeurs » puis recevoir un dictateur en exercice sur un tapis rouge pour lui vendre des armes et des avions de chasse.
Le courage d’exiger de celui qui souhaite partir en retraite à 60 ans qu’il prouve un handicap d’au moins 20%.
Le courage de déclarer : « Qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a un problème d’indépendance de la justice » quand on écarte les magistrats gênants pour recaser des proches.
En septembre 2009, le courage d’avoir déclaré en tant que président de la république « au bout d’une longue enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant le tribunal correctionnel » en faisant fi de la présomption d’innocence.
En 2011, le courage d’admettre soit sa totale incompétence qui consisterait en ne pas être au fait de l’existence et de la falsification d’une procédure menée par l’IGS à l’encontre de hauts fonctionnaires réputés proches de son adversaire politique et d’un ancien ministre de la République, soit d’avoir initié ou sciemment laissé continuer une telle procédure.
Le courage d’augmenter le nombre de fichiers policiers de 169% depuis l’arrivée au ministère de l’Intérieur, en 2002.
Le courage de supprimer la taxe professionnelle pour mettre en place la contribution économique territoriale
Le courage de mettre en œuvre « l’Union pour la Méditerranée« avec entre autres Bouteflika, Ben Ali, Moubarak, El Assad.
Le courage d’oublier Lockerbie et les crimes contre l’humanité de Kadhafi pour s’inventer une stature internationale
Le courage d’avoir dépensé 175 millions d’euros en juillet 2008, pour le sommet de l’Union de la Méditerranée, qui s’est soldé par un échec cuisant.
Le courage de dépenser 1,3 millions par jour pour une guerre injuste en Afghanistan, au détriment de l’éducation, la santé, le chômage.
Le courage de siphonner le fonds de réserve des retraites crée en 2002 par Jospin pour financer la dette publique.
Le courage d’avoir lancé un grand plan Marshall des banlieues qui n’a jamais vu le jour.
Le courage de ne pas trouver les 13 000 places manquantes d’hébergement d’urgence.
Le courage de parler de « charges sociales » et non de « cotisations sociales ».
En janvier 2008, le courage d’augmenter son salaire présidentiel de 172%
En janvier 2010 le courage de dépenser 1,6 millions d’euros pour un voyage à la Réunion.
Le courage de supprimer l’année de formation en alternance de la formation des maîtres.
En 2007, le courage de déclarer « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.«
Entre 2007 et 2010, le courage de supprimer 80 000 postes dans l’Éducation nationale en prétendant lutter contre l’échec scolaire.
Le courage de donner la Légion d’Honneur à son couturier.
En 2009, le courage de supprimer près de 10 000 emplois de professionnels de santé dont 5000 personnels soignants.
Le courage de supprimer les cotisations retraite sur les heures supplémentaires pour en conclure qu’il fallait réformer les retraites.
Le courage d’acheter un avion à 180 millions d’euros.
Le courage d’investir aux législatives de 2012 Christian Vanneste, un homme qui clame haut et fort que les homosexuels sont inférieurs aux hétérosexuels, et qui compare homosexualité et pédophilie.
Le courage, au nom de la modernité, d’interdire aux paysans le droit ancestral de resemer leur récolte d’une année sur l’autre, ce qui ne s’était plus vu depuis… la Révolution Française !
Le courage d’organiser un Grenelle de l’Environnement en 2007 et de dire dans le même temps que « l’environnement ça suffit. »
Le courage de lutter contre la pauvreté : en 2008, 7.836 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté. En 2009, 8.173 vivaient sous le seuil de pauvreté.
Le courage d’une augmentation annuelle moyenne du nombre de chômeurs de 105 000 personnes.