Question stupide sur l'opéra et le théâtre au 18e siècle

J'ai une question stupide dont la réponse est capitale.

Au 18e et 19e siècle, les aristocrates fréquentaient fréquemment les théâtres et les maisons d'opéra.
J'assume que par question de statut et pour se différentier de la classe populaire ainsi que par commodité, ceux-ci arrivait en voiture hippomobile.

Voilà donc ma question: que font les cocher pendant cette soirée? Existe t-il une sorte de stationnement à proximité du bâtiment? Où vont-ils?Que font-ils?

La personne qui saura me répondre de façon satisfaisante aura ma gratitude éternelle pour 5 secondes.

Il y a un musée dédié aux voitures d'époque à Vaux-le-Vicomte... Faudrait voir à les contacter...

Un opéra pouvant durer deux à trois heures (il pouvait en plus y avoir des entractes fort longs tels de minis réceptions). Certains retournaient donc au bercail avant de revenir récupérer leurs maîtres d'autre faisaient comme ces voitures diplomatiques encore aujourd'hui: se ranger et stand-by à la queue leu-leu un peu plus loin. Par ailleurs, le co-voiturage existait déjà à l'époque dès lors qu'on se donnait parfois rendez-vous chez les autres.

Autour de tous les vieux opéras se trouve toujours l'emplacement où les calèches et chevaux étaient parqués durant les spectacles (en général sur les côtés). À Paris, à gauche de l'Opéra Garnier, on voit encore les attaches à chevaux à la rue Scribe. À Marseille, c'était rue Pythéas, devenu entre temps un parking à taxis.

On y trouvait aussi très souvent des prostituées, qui occupaient voituriers et cochers pendant la durée des spectacles, ainsi que parfois les maîtres après la représentation. À Lyon, Toulouse et Marseille, les quartiers de l'opéra restent des hauts-lieux de la prostitution de nos jours. À Paris, il y avait un théâtre particulier pour ceux qui voulaient coucher après le théâtre : le théâtre de la Michodière (le bien-nommé), qui a popularisé le terme "miches" en argot.

[Grognard]_Cosak a écrit:(...) On y trouvait aussi très souvent des prostituées (...)

Bien vu Cosak. Je me demande si Balzac ne fait une description furtive d'un de ces quartiers dans un de ses romans où apparait un personnage de l’acabit de Vautrain (issu de "La Comédie Humaine").

Merci Cosak

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