GREXIT

Il semble que nous arrivions au paroxysme de la crise en Grèce.

Devant la pression d'un FMI prônant l'austérité, les membres de l'Eurogroupe, après des mois de négociations, ont posé un ultimatum au gouvernement grec. Celui-ci, évidemment outré, a répondu qu'il ouvrirait un référendum. Un beau foutoir.

Quelques pistes de décryptage :

http://russeurope.hypotheses.org/4019

http://syriza-fr.org/2015/06/27/allocution-du-premier-ministre-a-tsipras-au-peuple-grec-le-choix-au-peuple-souverain-referendum/

[Grognard]_Liberalis a écrit:Pourquoi Valve avait recruté Yanis Varoufakis pour Steam

En tant qu'économiste en chef chez Valve, Varoufakis s'est aussi fortement intéressé à la structure managériale très particulière de la société, qui ne connaît aucune hiérarchie et fonctionne presque de façon anarchique, avec des résultats pourtant impressionnants malgré les quelques 400 salariés qui se répartissent sur les tâches sur une base de volontariat, et s'auto-évaluent entre pairs pour répartir les bonus de rémunération.


C'est tout sauf l'économie grec.


En cas de grexit, Le grec moyen qui reconnait parfaitement l'artificialité de son économie se ruera vers les banques entraînant d'office la dévaluation de sa monnaie et la diminution de son pouvoir d'achat. Lors de ma visite en Grece, j'ai vu des fêtes, de la boisson, des gens quittant leur poste a 16h30... Bref ils nous faisaient deja rire.




http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150704.OBS2088/grece-l-exasperation-des-voisins-bulgares.html

Moscou en embuscade

L'ancien prisonnier politique, qui s'est battu avec un petit groupe d'amis pendant des décennies contre le Parti communiste bulgare, devenu "socialiste" mais toujours très lié à Moscou, et la Dajarna Sigournost, la police politique bulgare (une quasi succursale du KGB) craint avant tout un coup tordu du Kremlin.

"Le syndrome bolchevique est très implanté dans la société grecque, qui, outre Syriza, a encore un parti communiste relativement influent. Sans tomber dans la théorie du complot, je ne serai pas surpris que les tentatives du Kremlin pour maintenir son influence dans les Balkans aient trouvé un écho en Grèce et un instrument en Syriza".





http://www.metronews.fr/info/dette-la-bulgarie-ne-veut-plus-payer-pour-la-grece/mogd!H9RhUjpM3BmAY/

Dans ces conditions, pas étonnant que Borissov s'emporte : "Je ne m'inquiète pas pour les Grecs : ils continueront de recevoir de l'argent de l'Union européenne, de jouer au Backgammon et de boire de l'ouzo à longueur de journée alors que nous, on ira cueillir leurs olives et leurs oranges pour une bouchée de pain."

Épatants et pas si inutiles que ça les Grecs.

En plus de rabattre le caquet orgueilleux et suffisant des idéologues eurocratiques, ils nous offrent un bel exercice de prospective géopolitique et économique à peu de frais !
Il me tarde de voir comment la situation va tourner...

La situation va tourner simplement; Lorsque ques les grecs vont devoir se retrousser les manches, on entendra pleurs et cries d'Est en Ouest pour toucher sa retraite ou son petit salaire avant d'avoir commencer à travailler. Alors, pour donner bonne impression les fonds arriveront afin de garder la face.
La génération papy boom se sera gavé de non productivité, les jeunes sont cons et n'auront rien, les autres partirons.

En tout cas ca sent les vacances pas chères

Et si les Grecs menaient tout le monde en bateau ?

Pas inintéressant !

[Grognard]_Brumaire a écrit:Et si les Grecs menaient tout le monde en bateau ?

Pas inintéressant !

Pour une nation de marins et d'armateurs, le titre est plutôt pas mal.