# voici l'article de PC gamer
L’une des joies de M II TW est de grimper le long de l'arbre technologique, de découvrir progressivement des unités dévastatrices et de les utiliser sur le champ de bataille, ainsi que de construire des structures plus utiles pour vos villes. Un mousquet est aussi bon qu'un autre a priori ?
Pas tout à fait. Les unités varient plus que jamais, et les améliorations sont peu à peu découvertes. Il n’est plus non plus nécessaire de renvoyer les unités dans les villes/forts pour les entraîner, les nouvelles technologies sont diffusées automatiquement. Des baïonnettes plus efficaces, de meilleures munitions et des mousquets plus fiables peuvent faire l'objet de recherches si vous concentrez votre économie dans les bons secteurs. Si vous négligez de le faire, vos hommes utiliseront des baïonnettes à bouchon qui empêchent votre soldat de tirer s’il utilise sa baïonnette, tandis que votre ennemi a évolué en technologie et ses soldats pourront le faire.
La recherche ne concerne pas seulement l'économie, même si, comme l'explique James Russell. « Il y a toutes sortes de façons d'améliorer votre technologie, mais vous devez pensez votre jeu selon la stratégie que vous aurez choisis - par exemple, vous aurez sûrement à changer votre gouvernement afin d’optimiser votre recherche. » Il existe trois types de gouvernement utilisables, et chacun ont un large impact sur notre économie et la population - mais aussi sur le type de matériel militaire, que vous pourrez développer. Et avec l’immense importance de la marine pour développer votre empire, vous seriez fou de ne pas améliorer votre capacité de guerre sur mer. Chaque faction peut construire potentiellement entre 10 et 20 types de navires. Selon la façon dont vous donnerez la priorité à vos recherches, vous aurez aussi la chance de découvrir des domaines technologiques qui sont apparus au XIXème siècle, comme les navires à vapeur.
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Vous n’avez jamais été frustré de ne pas pouvoir entrer à l'intérieur des bâtiments sur un champ de bataille Total War ? Cela va changer. « La tactique dans ETW reflétera le changement dans la guerre à cette époque », explique James. « La couverture devient beaucoup plus importante. C'est le moment idéal pour nous de permettre l’occupation des bâtiments. Une fois que les troupes se trouvent à l'intérieur, ou que vous leur aurait ordonné de se mettre derrière un mur, vous aurez l’avantage sur tout le territoire que vous pouvez couvrir avec vos arcs de tir. Ce n’est pas tout à fait comme dans Company of Heroes avec la capture des points stratégiques, mais vous vous rendrez très vite compte de l’importance de s’emparer de ces bâtiments sur le champ de bataille. Les batailles sont pleine de charges, de contre charges et de mêlées vicieuses pour ces zones », explique James. « Les bâtiments sont des zones où se concentrent l’action. Nous ne voulons pas que les joueurs aient à apprendre d’obscures tactiques pour jouer, les actions dans le jeu seront intuitives, par exemple il est bien entendu beaucoup mieux pour votre infanterie de ligne de se positionner derrière un mur pour tirer. »
Ceci dit, la puissance de l’artillerie fait de la guerre à distance une partie importante du répertoire du joueur expert. Les gros canons et les mortiers ne peuvent être facilement déplacés, et doivent donc être habilement placés, mais l’artillerie à cheval se déplace plus vite que l’infanterie. Ces armes à feu légères peuvent flanquer les formations ennemies, faire pleuvoir un feu mortel, et se déplacer vers un autre poste de tir. Les armées ont aussi changé l'utilisation des chevaux sur le champ de bataille : c'est l'âge des dragons. Comme soldats montés, ils ont la vitesse nécessaire pour manoeuvrer autour de l'ennemi et la puissance de feu pour causer de graves pertes en vies humaines lorsqu’ils sont démontés. Quand l’infanterie plus lente et lourde à la manœuvre est prête à faire feu, les dragons peuvent remonter et se mettre hors de portée, et continuer à déborder. Pendant ce temps, votre infanterie peut avancer relativement sans risque sur l’ennemi distrait par les dragons.
Ces tactiques, déclare Jamie Ferguson, reflètent ce qu’étaient les batailles de l'époque. « Si un joueur utilise des tactiques lus dans des livres traitant des batailles de Napoléon ou de Nelson, ils seront en mesure d’avoir de bons résultats. Quelqu'un qui connaît l'histoire militaire et les tactiques de cette période aura probablement un avantage. » L'importance accrue de la couverture et du contrôle des bâtiments sur le champ de bataille, montre clairement que CA a dû travailler d'arrache-pied pour faire des généraux IA plus rusés. Un membre de l'équipe travaille uniquement à ça.
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« Nous avons pris toutes les structures que vous construisiez dans une cité et les avons placées hors de celle-ci et créés des villes tout autour de la région. Cela signifie qu'un joueur peut facilement voir, depuis la carte stratégique, ce que possède une région, et aussi attaquer ou saboter des éléments individuels - des quais, des fermes, etc. Il sera plus évident de connaître la valeur d’une région et les conséquences d’une attaque. Vous n'aurez plus à prendre le contrôle d’une ville dans une région pour gêner sérieusement votre ennemi : vous pourrez couper les lignes d'approvisionnement, de commerce, occuper des quais et attaquer l'industrie sans vous occuper de la ville principale. Nous avons toujours des Capitales bien sûr, et les sièges sont toujours présents dans le jeu, mais selon où vous êtes, il vous sera plus difficile de tenir une ville que par le passé. » Par exemple, les Anglais peuvent prendre Paris s’ils le veulent, mais la population sera très difficile à contrôler. Combattre la France en attaquant l'infrastructure sera plus facile et plus efficace stratégiquement parlant.
Quand à vos objectifs, ce ne sera pas comme dans les précédents TW où la conquête d'un certain nombre de territoires suffisait pour être victorieux. CA ne nous a pas donné de détails sur la nature exacte des objectifs d’une nation, mais on peut penser en termes de ce que ces pays visaient à l'époque : succès coloniaux, routes commerciales et domination dans certaines régions. « Nous ne voulons pas que les joueurs essaient de recréer exactement ce qu'une nation particulière a fait à l’époque, » dit Jamie, « mais vos objectifs et vos capacités d’y parvenir reflèteront ce qui est vraiment arrivé. »
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Les généraux ne seront plus tirés d'un arbre généalogique : les commandants (généraux et amiraux) seront des professionnels et, par conséquent, seront recrutés, même s’il y en aura un nombre limité. Toutefois, ces hommes seront tout aussi héroïques et volontaires que les précédents Princes. Les traits de caractères et les suites seront limités en nombre (en éliminant la confusion des listes de M II TW) et, par conséquent, plus clairs, les noms seront aussi plus variés. En fait, certains personnages seront historiques, non seulement des généraux et amiraux, mais aussi des inventeurs et des hommes politiques qui amélioreront la vie dans vos villes.
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James Russell de nouveau: « Nous avons fait beaucoup pour la diplomatie. Il sera plus clair de comprendre ce que pense une faction de vous et pourquoi. Les factions sembleront beaucoup plus humaines, vous pourrez comprendre leurs décisions. »
L’ensemble des personnages avec lesquels nous nous étions habitués à prendre du temps à les déplacer autour de la carte a également été réduit : pas de diplomates, et les prêtres et les princesses ont probablement reçu eux aussi leur coup de hache. Au lieu d'espions et d'assassins, nous avons maintenant un libertin, débauché, douteux et sans moral, qui s’attirera les bonnes grâces de vos ennemis et s’infiltrera dans leurs coulisses du pouvoir. Ses capacités doivent encore être confirmées, mais nous supposons que ce sera quelque chose de plus meurtrier que de se pinter avec tout le sherry prussien et de séduire une duchesse. Les espions n'ont pas été définitivement disparus, mais la nouvelle carte stratégique donnera des informations plus facilement : vous n'aurez pas à avoir physiquement un homme sur place afin de savoir que la France a envahi l'Espagne, par exemple.