Sarkozy appelle à "une nouvelle alliance franco-grecque" à Athènes
— Nicolas Sarkozy, premier chef d'Etat français en
visite officielle en Grèce depuis plus d'un quart de siècle, a appelé
vendredi à "une nouvelle alliance" entre Paris et ce pays francophile,
où les autorités lui ont réservé un accueil chaleureux.Le chef de l'Etat s'est exprimé peu après son arrivée à Athènes devant la Vouli, l'Assemblée grecque.Seuls
trois autres présidents avaient été admis jusqu'ici à parler devant les
députés grecs: un Français, le général de Gaulle, et deux Américains,
Eisenhower et George Bush père."Je mesure l'honneur qui m'est
fait et, à travers moi, l'honneur qui est fait à la France", a déclaré
M. Sarkozy, applaudi à plusieurs reprises par les élus. Parmi eux, de
nombreux francophones avaient délaissé le casque retransmettant la
traduction pour l'écouter en direct.Les députés grecs l'ont
particulièrement applaudi lorsqu'il a, à plusieurs reprises, fait
allusion à ses origine grecques - son grand-père maternel est issu de
la communauté juive de Salonique (nord)."Lorsque mon grand-père,
que j'adorais, a quitté Salonique, qu'il adorait, il était bien jeune
et il n'imaginait certainement pas que son petit-fils reviendrait en
Grèce quelques décennies plus tard", a dit M. Sarkozy. "Un
sentiment profond d'amitié nous anime. Ce lien particulier entre la
France et la Grèce, depuis 1974, depuis le retour d'exil de Constantin
Caramanlis après les années sombres, un slogan l'incarne: +Grèce,
France, Alliance+", a-t-il ajouté.M. Sarkozy évoquait le retour
en Grèce de l'homme politique Constantin Caramanlis après la chute de
la dictature des Colonels, dans l'avion de la République française
prêté par le président d'alors, Valéry Giscard d'Estaing.Reconnaissants, les Grecs avaient lancé le slogan "Grèce, France, Alliance", encore présent dans les mémoires."Face
aux défis du monde, dans une Europe où aucun pays ne peut avancer seul,
tout ce qui nous rapproche fait notre force. Dans cet esprit, je suis
venu aujourd'hui vous proposer un nouveau pacte entre nous: +Grèce,
France, nouvelle alliance+", a-t-il ajouté.Il a assuré aux
parlementaires grecs, qui doivent prochainement adopter le Traité de
Lisbonne, que leur ratification serait "une étape importante pour
convaincre tous les Européens" de "relever tous ensemble les défis
d'aujourd'hui: la lutte contre le changement climatique, l'énergie,
l'immigration, la défense et la sécurité, l'agriculture" qui seront
"les priorités de la présidence française de l'UE", à partir du 1er
juillet."Ce traité n'est pas parfait mais il met fin à dix
années de débats institutionnels (...) La résolution de la crise, c'est
quand nous aurons démontré aux Grecs comme aux Français que l'Europe
est là pour les protéger et non pas pour les inquiéter", a-t-il martelé.Alors
que l'Irlande se prononcera le 12 juin par référendum sur le traité de
Lisbonne, un sondage vient de placer pour la première fois le "non" en
tête, réveillant le spectre d'une paralysie de l'Europe.M.
Sarkozy a particulièrement insisté sur "le pacte européen sur l'asile
et l'immigration" qu'il proposera aux 26 autres membres de l'UE, tout
en assurant à la Grèce, en butte à un afflux massif d'immigrés en route
vers l'Europe de l'ouest, que son problème était aussi "le problème de
la France".Il s'est dit partisan d'un système de
garde-frontières européens, vieille revendication d'Athènes, voire d'un
système "de navires de garde-côtes communs entre les Français et les
Grecs".Après avoir signé avec le Premier ministre grec un
"partenariat stratégique de sécurité et de défense", Nicolas Sarkozy
devait participer avec lui à un dîner privé. Il se rendra samedi au
Liban, où il sera le premier chef d'Etat non-arabe à rencontrer le
président Michel Sleimane.
Pourquoi une alliance franco Grecque , alors que l'Europe se construit???
On dirait une division pour mieux régner, de la part de notre cher président, qui deviendra le chef de l'europe ces 6 prochains mois...
— Nicolas Sarkozy, premier chef d'Etat français en
visite officielle en Grèce depuis plus d'un quart de siècle, a appelé
vendredi à "une nouvelle alliance" entre Paris et ce pays francophile,
où les autorités lui ont réservé un accueil chaleureux.Le chef de l'Etat s'est exprimé peu après son arrivée à Athènes devant la Vouli, l'Assemblée grecque.Seuls
trois autres présidents avaient été admis jusqu'ici à parler devant les
députés grecs: un Français, le général de Gaulle, et deux Américains,
Eisenhower et George Bush père."Je mesure l'honneur qui m'est
fait et, à travers moi, l'honneur qui est fait à la France", a déclaré
M. Sarkozy, applaudi à plusieurs reprises par les élus. Parmi eux, de
nombreux francophones avaient délaissé le casque retransmettant la
traduction pour l'écouter en direct.Les députés grecs l'ont
particulièrement applaudi lorsqu'il a, à plusieurs reprises, fait
allusion à ses origine grecques - son grand-père maternel est issu de
la communauté juive de Salonique (nord)."Lorsque mon grand-père,
que j'adorais, a quitté Salonique, qu'il adorait, il était bien jeune
et il n'imaginait certainement pas que son petit-fils reviendrait en
Grèce quelques décennies plus tard", a dit M. Sarkozy. "Un
sentiment profond d'amitié nous anime. Ce lien particulier entre la
France et la Grèce, depuis 1974, depuis le retour d'exil de Constantin
Caramanlis après les années sombres, un slogan l'incarne: +Grèce,
France, Alliance+", a-t-il ajouté.M. Sarkozy évoquait le retour
en Grèce de l'homme politique Constantin Caramanlis après la chute de
la dictature des Colonels, dans l'avion de la République française
prêté par le président d'alors, Valéry Giscard d'Estaing.Reconnaissants, les Grecs avaient lancé le slogan "Grèce, France, Alliance", encore présent dans les mémoires."Face
aux défis du monde, dans une Europe où aucun pays ne peut avancer seul,
tout ce qui nous rapproche fait notre force. Dans cet esprit, je suis
venu aujourd'hui vous proposer un nouveau pacte entre nous: +Grèce,
France, nouvelle alliance+", a-t-il ajouté.Il a assuré aux
parlementaires grecs, qui doivent prochainement adopter le Traité de
Lisbonne, que leur ratification serait "une étape importante pour
convaincre tous les Européens" de "relever tous ensemble les défis
d'aujourd'hui: la lutte contre le changement climatique, l'énergie,
l'immigration, la défense et la sécurité, l'agriculture" qui seront
"les priorités de la présidence française de l'UE", à partir du 1er
juillet."Ce traité n'est pas parfait mais il met fin à dix
années de débats institutionnels (...) La résolution de la crise, c'est
quand nous aurons démontré aux Grecs comme aux Français que l'Europe
est là pour les protéger et non pas pour les inquiéter", a-t-il martelé.Alors
que l'Irlande se prononcera le 12 juin par référendum sur le traité de
Lisbonne, un sondage vient de placer pour la première fois le "non" en
tête, réveillant le spectre d'une paralysie de l'Europe.M.
Sarkozy a particulièrement insisté sur "le pacte européen sur l'asile
et l'immigration" qu'il proposera aux 26 autres membres de l'UE, tout
en assurant à la Grèce, en butte à un afflux massif d'immigrés en route
vers l'Europe de l'ouest, que son problème était aussi "le problème de
la France".Il s'est dit partisan d'un système de
garde-frontières européens, vieille revendication d'Athènes, voire d'un
système "de navires de garde-côtes communs entre les Français et les
Grecs".Après avoir signé avec le Premier ministre grec un
"partenariat stratégique de sécurité et de défense", Nicolas Sarkozy
devait participer avec lui à un dîner privé. Il se rendra samedi au
Liban, où il sera le premier chef d'Etat non-arabe à rencontrer le
président Michel Sleimane.
Pourquoi une alliance franco Grecque , alors que l'Europe se construit???
On dirait une division pour mieux régner, de la part de notre cher président, qui deviendra le chef de l'europe ces 6 prochains mois...