Petit cours sur l'infanterie:
En théorie l'infanterie légère servait davantage aux escarmouches que celle en ligne. Si l'organisation variait dans les détails, de manière générae, un régiment commandé par un colonel comportait deux à quatre bataillons, chacun dirigé par un chef de bataillon. Un bataillon se composait de six "compagnies du centre" et deux d'élite (une de grenadiers et une de voltigeurs).
Les grenadiers, soldats les plus grands et les plus courageux, pouvaient attaquer en tête, ou rester à l'arrière pour épauler les timorés.
La compagnie légère possédait les meilleurs tireurs, qui s'avançaient souvent en éclaireurs, combattant comme des francs-tireurs.
Une compagnie, théoriquement forte de 120 hommes, était commandée par un capitaine, avec un lieutenant et un sous-lieutenant.
Une brigade était formé de deux à quatre régiments, et deux brigades, au moins, souvent avec une batterie d'artillerie, composaient une division d'infanterie.
L'entrainement était basé sur les instructions de 1791, qui insistaient sur l'exécution méthodique des mouvements. Les théoriciens du XVIIIe siècle avaient discuté des mérites respectifs de l'organisation en ligne, qui optimisait la puissance de feu, et de celle en colonne, qui facilitait le déplacement des troupes et leur donnait une meilleure chance de disperser l'ennemi grâce au choc physique et psychologique.
L'émigration de nombreux officiers et l'arrivée de volontaires mal formés empêchèrent l'infanterie française des années 1790 de suivre les instructions à la lettre. En fait, les armées de cette période montrèrent une aptitude naturelle à avancer en colonnes, précédées d'escadrons de franc-tireurs capables de perturber l'ennemi et permettant de charger à la baïonnette.
Par la suite, diverses formes d'ordre mixte furent utilisées. Les Anglais ne combattaient pas toujours en ligne, ni les français en colonnes, mais il est vrai que la ligne à double rangée des Britanniques (contrairement aux triples rangées utilisées par la plupart des autre armées) permit d'optimiser leur ressources. Wellington montra un talent particulier pour protéger ses lignes derrière des collines ou des crêtes, de telle sorte que des colonnes françaises attaquantes étaient souvent soumises, subitement, à un feu précis à bout portant.
En théorie l'infanterie légère servait davantage aux escarmouches que celle en ligne. Si l'organisation variait dans les détails, de manière générae, un régiment commandé par un colonel comportait deux à quatre bataillons, chacun dirigé par un chef de bataillon. Un bataillon se composait de six "compagnies du centre" et deux d'élite (une de grenadiers et une de voltigeurs).
Les grenadiers, soldats les plus grands et les plus courageux, pouvaient attaquer en tête, ou rester à l'arrière pour épauler les timorés.
La compagnie légère possédait les meilleurs tireurs, qui s'avançaient souvent en éclaireurs, combattant comme des francs-tireurs.
Une compagnie, théoriquement forte de 120 hommes, était commandée par un capitaine, avec un lieutenant et un sous-lieutenant.
Une brigade était formé de deux à quatre régiments, et deux brigades, au moins, souvent avec une batterie d'artillerie, composaient une division d'infanterie.
L'entrainement était basé sur les instructions de 1791, qui insistaient sur l'exécution méthodique des mouvements. Les théoriciens du XVIIIe siècle avaient discuté des mérites respectifs de l'organisation en ligne, qui optimisait la puissance de feu, et de celle en colonne, qui facilitait le déplacement des troupes et leur donnait une meilleure chance de disperser l'ennemi grâce au choc physique et psychologique.
L'émigration de nombreux officiers et l'arrivée de volontaires mal formés empêchèrent l'infanterie française des années 1790 de suivre les instructions à la lettre. En fait, les armées de cette période montrèrent une aptitude naturelle à avancer en colonnes, précédées d'escadrons de franc-tireurs capables de perturber l'ennemi et permettant de charger à la baïonnette.
Par la suite, diverses formes d'ordre mixte furent utilisées. Les Anglais ne combattaient pas toujours en ligne, ni les français en colonnes, mais il est vrai que la ligne à double rangée des Britanniques (contrairement aux triples rangées utilisées par la plupart des autre armées) permit d'optimiser leur ressources. Wellington montra un talent particulier pour protéger ses lignes derrière des collines ou des crêtes, de telle sorte que des colonnes françaises attaquantes étaient souvent soumises, subitement, à un feu précis à bout portant.