Voici le compte rendu de la bataille d'Austerlitz à laquelle ce sont livré les forumistes du site Histwar.
Les ordres de bataille, les mouvements de troupes, de corps d'armée et d'unités ont été retranscrits sur le Jeu Histwar par l'intermédiaire de Montebello qui a assuré l'intégralité du suivi des ordres des deux camps et le bon déroulement de la partie sur le logiciel en total impartialité.
Force en présence sur le jeu:
Les Austro-Russe : environ 50000 fantassins, 300 canons, 14000 cavaliers
Les Français : environ 60000 fantassins, 150 canons, 13000 cavaliers
(Note JMM : a posteriori, je me suis aperçu que l'ordre de bataille des Austro-Russes était incomplet.. Que les coalisés ne m'en tiennent pas rigeur )
Chaque armée est divisée en huit corps.
Pour les français : Bessières, Soult, Bernadotte, Murat, Lannes, Oudinot, Davout, Songis.
Commandant en chef: Napoléon Ier
Pour les austro-russes : Kienmayer, Milodarovitch, Bagration, Dokhturov, Prebyshevsky, Constantine, Liechstenstein, Langeron
Commandant en chef : Alexandre Ier
Le champ de bataille :
Fidèle reproduction du champ de bataille historique à quelques détails près (condition météorologiques par exemple)
Les joueurs, quatre de chaque cotés, après avoir confronté leurs idées et tactiques ont arrêtés leurs ordres.
Sur le forum, chaque camp à accès à un fil de discutions sécurisé pour transmettre ses ordres à Montebello.
La bataille peut commencer.
Résumé global des ordres français pour 7h00 :
Oudinot : Le corps sera positionné en défense entre le village et le château de Sokolnitz.
Davout : Le corps sera positionné sur la route d'Austerlitz au Sud Est du village de Kritschen
Murat : Le corps sera positionné à l'Ouest du village de Girschkowitz
Songis : Le corps sera positionné entre les villages de Girschkowitz et Schlappanitz
Lannes : Le corps fera mouvement en direction du plateau de Pratzen
Bernadotte : Sécuriser la ligne d'opération depuis le Sud en empêchant un débordement ennemi sur le plateau
Bessières : le corps se dirigera vers Kobelnitz vous orienterez votre corps plein Est, direction le village de Pratzen que vous investirez....
Soult : la division Vandamme, la 3éme division de dragons Beumont, la brigade Lavasseur, l'artillerie de la 3éme division d'infanterie et les 6 pièces de 12£ de l'artillerie à pied seront détaché de votre corps. A H+20mn Le reste du corps prendra une direction Sud Est vers Pratzen. Arrivée sur zone il adoptera une position offensive et engagera l'ennemi.
Vue approximative des ordres Français sur la carte 2D :
Résumé global des ordres austro-russes pour 7h00 :
Kienmayer : Défendre sur ligne Nord-Sud, en restant dans la pente Est de la colline au Nord
Dokhturov : déploiement à l'Est de Blasowitz derrière la grande batterie en ligne
Liechtenstein : Défendre sur ligne derrière Kienmayer, légèrement en avant des batteries de Dokturov
Miloradovitch: Défense en ligne sur le Pratzen
Prebyshevsky : Défendre sur ligne derrière le corps de Bagration
Bagration : Défense sur ligne sur sa gauche
Constantine : Liaison au corps de Miloradovitch. par l'arrière. (40%du corps en réserve)
Langeron : déploiement Nord Sud en défense derrière la grande batterie sur la ligne
Les ordres français se veulent résolument offensif. Fixer le centre coalisé et le rompre semble être la tactique retenue. En parallèle la cavalerie de Murat tentera d'harceler et de faire craquer leur aile droite soutenue pour cela par l'artillerie de Songis.
Au centre:
Miloradovitch a stoppé l'avance de ses troupes pour déployer ses batteries en 1er ligne Constantine est toujours juste derrière lui en soutien
Le centre russe est bien en place quand les corps de Soult et de Lannes arrivent au pied du Pratzen. La grande batterie fait des ravages dans les rangs français mais ces derniers tiennent leur position…pour l'instant
Au Nord :
Le corps de Murat arrive au contact de celui de Kienmayer et de Liechtenstein soutenu par l'artillerie de Dokhturov le choc sera rude !
Face à Murat, Dokhturov a investi le village de Blasowitz. Défendu sur son flanc droit par des détachements de Kienmayer et la cavalerie de Liechtenstein
Il à déployer une quarantaine de canons. Blasowitz pris par les russes est mis en défense
Au sud :
Bagration a stoppé l'avance des français en déployant ses batteries, mais ces derniers semblent augmenter en nombre et déploient eux aussi de l'artillerie.
Les français se trouvent donc face à une armée russe bien en place et solidement installée sur ses positions. Les charges de Murat, au nord, semblaient donner de bons résultats mais ont été, finalement, vigoureusement repoussées. La grande batterie d'artillerie russe déployée au centre tient en respect les corps de Lannes et de Soult.
Cependant les français insistent sur une percée au centre…qui se révélera fatale
Bagration reste en défense en essayant de contenir les français.
Le centre russe fait office de pivot, pour le moment immobile, en attente de l'évolution.
Au nord, les russes engagent un mouvement offensif puissant prenant appui sur le point de pivot du centre
A 9h00 l'aile droite russe composée des corps de Kienmayer et Liechtenstein, après avoir repoussés à plusieurs reprises les charges de Murat, amorce leur marche en avant…
Pour essayer de contourner l'aile gauche russe et la défense de Bagration, les français envoient Oudinot avec 6000 hommes par le sud des marais
Au Nord pour stopper l'avance russe et empêcher la rupture de l'aile gauche française Davout est envoyé en renfort
Le sort du Pratzen, au centre du champ de bataille est maintenant joué. Les assauts de Lannes ont été définitivement repoussés.
Appuyé par Constantine, Miloradovitch installe ses canons au sommet du plateau et Lannes se replie en essayant de rallier les unités en fuite. Le 34éme de ligne s'est retranché dans Puntowitz.
Pour éviter un effondrement de son centre et tenter de maintenir le front, les français font donner la garde, en réserve à Kobelnitz vers Pratzen, commandée par Bessière,
Désormais le seul espoir de renverser la vapeur, pour les français, réside dans l'encerclement de l'aile gauche russe…à condition de ces derniers soient contenus suffisamment longtemps au nord.
Soult et Bernadotte pèsent de tout leur poids sur le corps de Bagration soutenu par celui de Prebyshevsky en seconde ligne défensive.
11h00 Oudinot arrive à la sortie des marais. Le corps de Bagration est proche de la rupture il lui reste moins de 5000 hommes et le morale est au plus bas. Les corps de Soult et de Bernadotte font craquer cette ligne défensive. Mais Oudinot est encore loin et pour réaliser l'encerclement il lui faut maintenant revenir vers l'Ouest. Une course contre la montre s'engage pour les français !
Au nord le corps de Murat est définitivement hors d'état de s'opposer à l'avancer de Kienmayer et Liechtenstein.
Songis à perdu son artillerie et il ne reste que 2400 hommes à Davout. La situation est critique
Les troupes restantes dans ce secteur passent toutes en position défensive. Il faut tenir en espérant que le coup de poker au sud réussisse …et vite
La situation devient intenable pour Bagration au sud. Son corps se replie ainsi que celui de Prebyshevsky. Pour contenir cette percée française, et avant l'arrivée d'Oudinot, l'état major russe envoie en soutient des unités du corps de Constantine, depuis le Pratzen, et la cavalerie de la garde au devant d'Oudinot pour stopper son avance. Ce sera un succès.
Dans le nord, le corps de Langeron appuyé par l'artillerie de Dokturov, profitant du trou dégagé par Liechtenstein et Kienmayer se rabattent sur le centre français.
Au centre, la position de Miloradovitch, au sommet du Pratzen, véritable pivot de l'armée russe permet de contenir tous les efforts français.
Langeron est sur le point d'encercler ce qu'il reste des corps de Soult, Bessières et Bernadotte. Ceux de Murat et Davout n'étant plus en état de combattre.
Les français sont définitivement bloqués et acculés dos aux marais.
A 14h00, devant la menace d'encerclement général et les pertes subies, ils demandent un cessez le feu aux coalisés. La bataille est terminée.
Un grand merci aux acteurs de cette bataille:
Pour les Austro-russes : Villeneuve (M) ; Soldat Louis ; Desaix ; bibouba
Pour les Français : Bruguière ; Zucchi ; Belliard ; Pariente
Un grand merci également à lodi57 pour l'éclairage donné aux deux camps sur le fonctionnement et la gestion des corps d'armée dans Histwar
Et un remerciement spécial à Montebello pour sa patience dans l'intégralité de la gestion de la bataille sur le logiciel
Et Bravo à JMM pour Histwar !
Merci a Crash pour l'écriture de cette relation.
Merci à tous les participants qui ont découvert Les Grognards dans cette simulation.
Commencé avec Austerlitz, l'une des batailles les plus délicates de l'époque était un véritable challenge qu'ils ont relevé avec brio.
A suivre des relations haut en couleur des austro-russes...
JMM
http://www.histwar.com/forum/index.php/topic,2830.0.html
screenshots 3D et vidéos à suivre...
Les ordres de bataille, les mouvements de troupes, de corps d'armée et d'unités ont été retranscrits sur le Jeu Histwar par l'intermédiaire de Montebello qui a assuré l'intégralité du suivi des ordres des deux camps et le bon déroulement de la partie sur le logiciel en total impartialité.
Force en présence sur le jeu:
Les Austro-Russe : environ 50000 fantassins, 300 canons, 14000 cavaliers
Les Français : environ 60000 fantassins, 150 canons, 13000 cavaliers
(Note JMM : a posteriori, je me suis aperçu que l'ordre de bataille des Austro-Russes était incomplet.. Que les coalisés ne m'en tiennent pas rigeur )
Chaque armée est divisée en huit corps.
Pour les français : Bessières, Soult, Bernadotte, Murat, Lannes, Oudinot, Davout, Songis.
Commandant en chef: Napoléon Ier
Pour les austro-russes : Kienmayer, Milodarovitch, Bagration, Dokhturov, Prebyshevsky, Constantine, Liechstenstein, Langeron
Commandant en chef : Alexandre Ier
Le champ de bataille :
Fidèle reproduction du champ de bataille historique à quelques détails près (condition météorologiques par exemple)
Les joueurs, quatre de chaque cotés, après avoir confronté leurs idées et tactiques ont arrêtés leurs ordres.
Sur le forum, chaque camp à accès à un fil de discutions sécurisé pour transmettre ses ordres à Montebello.
La bataille peut commencer.
Résumé global des ordres français pour 7h00 :
Oudinot : Le corps sera positionné en défense entre le village et le château de Sokolnitz.
Davout : Le corps sera positionné sur la route d'Austerlitz au Sud Est du village de Kritschen
Murat : Le corps sera positionné à l'Ouest du village de Girschkowitz
Songis : Le corps sera positionné entre les villages de Girschkowitz et Schlappanitz
Lannes : Le corps fera mouvement en direction du plateau de Pratzen
Bernadotte : Sécuriser la ligne d'opération depuis le Sud en empêchant un débordement ennemi sur le plateau
Bessières : le corps se dirigera vers Kobelnitz vous orienterez votre corps plein Est, direction le village de Pratzen que vous investirez....
Soult : la division Vandamme, la 3éme division de dragons Beumont, la brigade Lavasseur, l'artillerie de la 3éme division d'infanterie et les 6 pièces de 12£ de l'artillerie à pied seront détaché de votre corps. A H+20mn Le reste du corps prendra une direction Sud Est vers Pratzen. Arrivée sur zone il adoptera une position offensive et engagera l'ennemi.
Vue approximative des ordres Français sur la carte 2D :
Résumé global des ordres austro-russes pour 7h00 :
Kienmayer : Défendre sur ligne Nord-Sud, en restant dans la pente Est de la colline au Nord
Dokhturov : déploiement à l'Est de Blasowitz derrière la grande batterie en ligne
Liechtenstein : Défendre sur ligne derrière Kienmayer, légèrement en avant des batteries de Dokturov
Miloradovitch: Défense en ligne sur le Pratzen
Prebyshevsky : Défendre sur ligne derrière le corps de Bagration
Bagration : Défense sur ligne sur sa gauche
Constantine : Liaison au corps de Miloradovitch. par l'arrière. (40%du corps en réserve)
Langeron : déploiement Nord Sud en défense derrière la grande batterie sur la ligne
Les ordres français se veulent résolument offensif. Fixer le centre coalisé et le rompre semble être la tactique retenue. En parallèle la cavalerie de Murat tentera d'harceler et de faire craquer leur aile droite soutenue pour cela par l'artillerie de Songis.
Au centre:
Miloradovitch a stoppé l'avance de ses troupes pour déployer ses batteries en 1er ligne Constantine est toujours juste derrière lui en soutien
Le centre russe est bien en place quand les corps de Soult et de Lannes arrivent au pied du Pratzen. La grande batterie fait des ravages dans les rangs français mais ces derniers tiennent leur position…pour l'instant
Au Nord :
Le corps de Murat arrive au contact de celui de Kienmayer et de Liechtenstein soutenu par l'artillerie de Dokhturov le choc sera rude !
Face à Murat, Dokhturov a investi le village de Blasowitz. Défendu sur son flanc droit par des détachements de Kienmayer et la cavalerie de Liechtenstein
Il à déployer une quarantaine de canons. Blasowitz pris par les russes est mis en défense
Au sud :
Bagration a stoppé l'avance des français en déployant ses batteries, mais ces derniers semblent augmenter en nombre et déploient eux aussi de l'artillerie.
Les français se trouvent donc face à une armée russe bien en place et solidement installée sur ses positions. Les charges de Murat, au nord, semblaient donner de bons résultats mais ont été, finalement, vigoureusement repoussées. La grande batterie d'artillerie russe déployée au centre tient en respect les corps de Lannes et de Soult.
Cependant les français insistent sur une percée au centre…qui se révélera fatale
Bagration reste en défense en essayant de contenir les français.
Le centre russe fait office de pivot, pour le moment immobile, en attente de l'évolution.
Au nord, les russes engagent un mouvement offensif puissant prenant appui sur le point de pivot du centre
A 9h00 l'aile droite russe composée des corps de Kienmayer et Liechtenstein, après avoir repoussés à plusieurs reprises les charges de Murat, amorce leur marche en avant…
Pour essayer de contourner l'aile gauche russe et la défense de Bagration, les français envoient Oudinot avec 6000 hommes par le sud des marais
Au Nord pour stopper l'avance russe et empêcher la rupture de l'aile gauche française Davout est envoyé en renfort
Le sort du Pratzen, au centre du champ de bataille est maintenant joué. Les assauts de Lannes ont été définitivement repoussés.
Appuyé par Constantine, Miloradovitch installe ses canons au sommet du plateau et Lannes se replie en essayant de rallier les unités en fuite. Le 34éme de ligne s'est retranché dans Puntowitz.
Pour éviter un effondrement de son centre et tenter de maintenir le front, les français font donner la garde, en réserve à Kobelnitz vers Pratzen, commandée par Bessière,
Désormais le seul espoir de renverser la vapeur, pour les français, réside dans l'encerclement de l'aile gauche russe…à condition de ces derniers soient contenus suffisamment longtemps au nord.
Soult et Bernadotte pèsent de tout leur poids sur le corps de Bagration soutenu par celui de Prebyshevsky en seconde ligne défensive.
11h00 Oudinot arrive à la sortie des marais. Le corps de Bagration est proche de la rupture il lui reste moins de 5000 hommes et le morale est au plus bas. Les corps de Soult et de Bernadotte font craquer cette ligne défensive. Mais Oudinot est encore loin et pour réaliser l'encerclement il lui faut maintenant revenir vers l'Ouest. Une course contre la montre s'engage pour les français !
Au nord le corps de Murat est définitivement hors d'état de s'opposer à l'avancer de Kienmayer et Liechtenstein.
Songis à perdu son artillerie et il ne reste que 2400 hommes à Davout. La situation est critique
Les troupes restantes dans ce secteur passent toutes en position défensive. Il faut tenir en espérant que le coup de poker au sud réussisse …et vite
La situation devient intenable pour Bagration au sud. Son corps se replie ainsi que celui de Prebyshevsky. Pour contenir cette percée française, et avant l'arrivée d'Oudinot, l'état major russe envoie en soutient des unités du corps de Constantine, depuis le Pratzen, et la cavalerie de la garde au devant d'Oudinot pour stopper son avance. Ce sera un succès.
Dans le nord, le corps de Langeron appuyé par l'artillerie de Dokturov, profitant du trou dégagé par Liechtenstein et Kienmayer se rabattent sur le centre français.
Au centre, la position de Miloradovitch, au sommet du Pratzen, véritable pivot de l'armée russe permet de contenir tous les efforts français.
Langeron est sur le point d'encercler ce qu'il reste des corps de Soult, Bessières et Bernadotte. Ceux de Murat et Davout n'étant plus en état de combattre.
Les français sont définitivement bloqués et acculés dos aux marais.
A 14h00, devant la menace d'encerclement général et les pertes subies, ils demandent un cessez le feu aux coalisés. La bataille est terminée.
Un grand merci aux acteurs de cette bataille:
Pour les Austro-russes : Villeneuve (M) ; Soldat Louis ; Desaix ; bibouba
Pour les Français : Bruguière ; Zucchi ; Belliard ; Pariente
Un grand merci également à lodi57 pour l'éclairage donné aux deux camps sur le fonctionnement et la gestion des corps d'armée dans Histwar
Et un remerciement spécial à Montebello pour sa patience dans l'intégralité de la gestion de la bataille sur le logiciel
Et Bravo à JMM pour Histwar !
Merci a Crash pour l'écriture de cette relation.
Merci à tous les participants qui ont découvert Les Grognards dans cette simulation.
Commencé avec Austerlitz, l'une des batailles les plus délicates de l'époque était un véritable challenge qu'ils ont relevé avec brio.
A suivre des relations haut en couleur des austro-russes...
JMM
http://www.histwar.com/forum/index.php/topic,2830.0.html
screenshots 3D et vidéos à suivre...