Le nouveau film russe « 1812 : la Ballade des uhlans » a été présenté à la cérémonie d’ouverture du Forum international des contenus audiovisuels MIPCOM 2012 à Cannes.
Le fait que le film nous renvoie aux événements de 1812 ne surprend pas. Ils sont entrés dans l’histoire de la Russie comme dans celle de la France. Il y a deux siècles, en 1812, la campagne de Russie de l’Empereur français Napoléon
, qui avait conquis les pays européens, a tourné en une complète déconfiture. D’ailleurs, même si a pour cadre des événements aussi dramatiques, le long métrage présenté à Cannes est un film d’aventures lyrique. Un vaudeville d’espions !
… D’ailleurs, en plus de voler des secrets militaires, l’espion de Napoléon enlève aussi une jeune princesse, et donc, les braves uhlans doivent la sauver aussi. Il y a encore les diamants de la couronne impériale russe, qui viennent s’insérer dans le canevas, en rendant incroyable la succession d'aventures et de rebondissements. L’acteur connu Sergueï Bezroukov, qui a joué dans le film le rôle d’un uhlan, évoque le tournage.
« Des bagarres, des combats au sabre, des trucs incroyables, le dessin assisté par ordinateur… Il y a de l’escrime classique, mais il y a aussi l’audace des nouveaux procédés, ce qui donne un plan absolument merveilleux. J’espère que cela intéressera les jeunes ».
Naturellement, le film est tourné en 3D. Et le tournage a eu lieu dans un château polonais du XIII siècle. Le réalisateur du film Oleg Fessenko est persuadé que le choix du décor est le plus important pour un film d’aventures historique.
« Je crois que c’est l’un des meilleurs châteaux pour faire du cinéma vu ses dimensions réduites. Si un château est grand, l’optique de permet pas d’en restituer toute la beauté, puisque tout ne rentre pas dans un seul plan. Tandis que ce château, l’architecte semble l’avoir étudié spécialement pour tourner un film... ».
Le film « La Ballade des uhlans » connaîtra-t-il un grand succès commercial dans le monde ?
On verra bien. Quant aux spectateurs russes, ils viendront sûrement le voir, sont persuadés les auteurs du long métrage