Documentaire: World’s Smallest Grande Armée

LA PLUS PETITE GRANDE ARMEE DU MONDE est un documentaire 100min qui suit les aventures de deux musiciens belges fêlés d'histoire qui entreprennent le voyage de leur vie: aller à pied de Moscou à Vilnius (+/- 1000 bornes). La particularité est qu'ils ont suivi les trace de Napoléon et plus particulièrement des soldats de la Grande Armée, ce grand "melting pot" international qui conquis Moscou en 1812 juste avant d'être entrainé dans une défaite tragique contre la Russie.

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Dimi et Karsten ont donc marché 1000 kilomètres le long de lieux oubliés depuis longtemps, en passant par des villes et des anciens lieux champs de bataille associées aujourd'hui aux dures conditions militaires rencontrées jadis.
4 millions de pas et le début de l'hiver sur le sol inconnu séparent notre "armée de deux soldats" de leur but.

Tout ce qu'ils ont est une paire de bonnes jambes, une tente et une petite guitare. Ah oui, et des répliques d'uniforme de grenadiers français!

Alors apportez sur la vodka! Allumer le feu de camp! Préparez-vous pour des aventures douces et des rencontres improbables de deux amateur d'histoire disposant d'un bon moral et un corpus de chansons. D'ailleurs la petite Lullaby de Kirill Komarov qui accopagne la bande annonce est très sympa.

Je viens de voir le traiter, Eeeh bein, je sais pas par quoi commencer, la carcasse de porc qu'on égorge (pour être bien sûr qu'elle ne représente plus une menace), les bites à l'air se faisant copieusement arroser avec de l'eau glacée, la séquence tournée en PoV dans la mêlée napoléonienne, la vodka, les jolies filles, la chasse, la neige, les paysages infinis ?


La Russie c'est vraiment très beau, c'est vraiment comme ça que je l'aime, authentique. La vie avec le grand V de Vodka.

Tesson et Depardieu, qu'est-ce qu'ils recherchent au final ? Je pense ce sentiment là, sentir l'absolu.
Et le court métrage condense bien le côté fou de la Russie, on en oublierait presque les profonds moments d'ennui et de lassitude. La Russie est vraiment le pays le plus contrasté que j'ai visité.
Comme dit Tesson: «Le Russe c'est comme la bania; -20 degrés à l'extérieur, +80 degrés à l'intérieur.  

Alors bande de chiens, prêts à suivre les traces de l'Empereur Napoléon I à Eylau, Friedland et Tilsit pour se faire copieusement arroser les sexes (et bien évidemment saoul à la pomme de terre) ?