1. Le slogan "Donnons les 350 millions de livres que nous versons chaque semaine à l'UE à notre système de santé" a disparu du site de la campagne Vote Leave, menée par Boris Johnson.
Interrogé par la BBC, l'ex-ministre du Travail de David Cameron, Iain Duncan Smith, s'est enferré dans un raisonnement confus pour finir par dire qu'elle faisait partie "de toute une série de possibilités".
2. Promesse de réduction drastique de l'immigration venue de l'UE.
L'eurodéputé conservateur et militant du Leave, Daniel Hannan, a carrément déclaré sur la BBC qu'après le Brexit il y aurait "la libre circulation du travail".
"Nous n'avons jamais dit qu'il y aurait un déclin rapide de l'immigration", a-t-il ajouté. "Si les gens qui nous regardent pensent qu'ils ont voté pour avoir une immigration zéro de l'UE, ils vont être déçus", a-t-il ajouté. "Nous voulons juste un pouvoir de contrôle".
Alors ne as savoir tenir toutes ses promesses de campagnes parce qu'on va se faire saborder par le camp adverse, ça arrive après chaque élections. Bon après il y en a qui en font tellement de manière théâtrale (cette anaphore de 2012 restera dans les annales) que ça finit par se faire voir mais alors quand on plombe les plus grosses, c'est juste hilarant. Néanmoins, ce qui est finalement regrettable c'est de voir que l'Homme ne change pas lorsque le pouvoir et le fric entrent en jeu. Il finit par en faire des tonnes! Même pestiféré il s'y accroche comme un cachalot à un baobab. Pourquoi cette métaphore? Parce qu'un cachalot n'a rien à faire dans un baobab.
Enfin, pour moi la petite bonne nouvelle du jour c'est de voir que malgré la confiance que les républicains affichaient encore à Patrick Balkany, ce dernier a finalement renoncé aux législatives de 2017: il explique son renoncement par "la loi sur le cumul" des mandats et par le fait qu'il ne veut pas abandonner son mandat de maire.
Bon il reste roi chez lui, mais c'est déjà ça.
Maintenant, finalement en lisant les propos de notre girouette du login, je fini par me dire que tel Ulysse lui aussi souhaite succomber au chants des sirènes de la "mère" bleu marine (quoi qu'il se taperait plutôt vulgairement la nièce)... sauf que lui au moins, il s'était arrangé pour se faire bien accrocher à un mat. Toujours est-il que tel certains qui aimerait voir les ricains élire Donald afin qu'ils subissent eux-mêmes les effet Trumpettes de Jéricho sur leur propre pays devant être bien plus destructeur et moins drôle que le Gaffophone, et bien finalement il est peut-être temps que la France suivent les amis des cents ans avec Boris pour à leur tour voir si auprès de leur Blonde il fera si bon si bon si bon.
Sur ce, moi je me serre la mienne et lève ma mousse à l'Islande, petit pays à l'activité sismique bien plus vibrante et chaleureuse et d'un bleu bien plus chatoyant. Skall!
PS: merci Brumaire pour ses analyses plus constructives.