Un décret, publié « vraisemblablement » à partir de demain au Journal
officiel, devrait autoriser l'utilisation du pistolet à impulsion
électrique (PIE) de type Taser par les policiers municipaux.
Autorisés
à porter des pistolets ou des revolvers par un décret du 24 mars 2000,
les policiers municipaux n'ont pas droit au Taser qui équipe déjà 3 700
gendarmes et policiers.
Après la publication du décret, chaque maire devra demander l'autorisation au préfet pour équiper sa police municipale de Taser.
Les
policiers municipaux auront ensuite les mêmes obligations, en matière
de formation notamment, que les policiers et les gendarmes qui
utilisent déjà cette arme controversée. Amnesty international France
souhaite « un moratoire » sur les utilisations du Taser tant qu'une «
enquête approfondie et impartiale n'aura pas été menée » sur les
dangers éventuels de cette arme.
Selon une étude publiée en
septembre 2007 par la revue des Samu de France, l'innocuité du Taser
paraît confirmée « lorsque les précautions d'utilisation sont
strictement respectées ».
Le Taser X-26 envoie jusqu'à 10 mètres
deux dards sur la personne visée, lui administrant une décharge de 50
000 volts avec une intensité de 2 milliampères agissant sur son système
nerveux et le tétanisant quelques secondes, le temps de le maîtriser.