Mémoire de Recherche - JC - La Campagne de Russie 1812

J'ouvre ici le sujet pour des informations et d'éventuels échanges autour de mon sujet de recherche.

Voici l'institut auquel je vais être "attaché" http://www.institutguerreetpaix.com/

En outre je suis aussi attaché à l'IHRF http://ihrf.univ-paris1.fr/

Bientôt un peu plus de détails.

Excellent. Félicitations pour ton sujet. T'avais d'autres choix ?

C'est un grand classique mais il colle plutôt bien au nom de ton institut :

La Guerre et la Paix, de Tolstoi est d'une grande qualité historique et romanesque. Il est carrément léger sur le plan "technique" mais j'ai la conviction qu'il décrit bien le fond des choses.

Je vais vous répondre d'abord,

[Grognard]_Liberalis a écrit:Excellent. Félicitations pour ton sujet. T'avais d'autres choix ?

Oui deux autres choix portant sur l'époque révolutionnaire. Je ne me souviens plus exactement des termes, mais l'un traitait de l'armée des Pyrénées durant les Guerres de Révolution tandis que l'autre portait plus sur l'application tactique du règlement de 1791.
Ceux qui me connaissent ici, savent évidemment pourquoi je n'ai choisi ni l'un ni l'autre quand m'a été proposé 1812...

Brumaire a écrit:
C'est un grand classique mais il colle plutôt bien au nom de ton institut :

La Guerre et la Paix, de Tolstoi est d'une grande qualité historique et romanesque. Il est carrément léger sur le plan "technique" mais j'ai la conviction qu'il décrit bien le fond des choses.

Salut Brumaire!

Tu fais bien de soulever ce point sur Guerre et Paix!
L’œuvre magistrale de Tolstoy a cependant eu impacte tel sur l’historiographie, comprenez la façon dont on a fait l'histoire, surtout, et on le comprend, en Russie!
Tolstoy a produit une très belle œuvre littéraire et a bien saisi le moment sociétal de 1812. Toutefois, son analyse purement historienne pique les yeux. Faire sa critique n'est pas du tout au goût du jour, des historiens déjà morts depuis longtemps l'ont déjà depuis longtemps jugé. Reste que le miroir déformant de Tolstoy est toujours là, et il faut s'en méfier dès qu'on en vient à 1812.

En gros Brumaire, je pense que peut-être que le mieux pour appréhender 1812, c'est justement de ne jamais avoir lu Guerre et Paix!!!

Finalement, j’ajouterai que l'institut n'a en fait rien à voir avec l’œuvre de Tolstoy, et ton raccourci a été bien trop rapide !! L’institut propose juste une vision renouvelée de l'histoire militaire en tant qu fait social, pour grossir le trait.





Aujourd'hui les séminaires ont eu lieu au Château de Vincennes, aux archives militaires, et la séance et les rencontres que j'y ai faites m'ont encore plus persuadé que mon sujet vaut terriblement la peine d'être traité, malgré le défit colossal qui se profile en même temps!


En tout cas n'hésitez pas à écrire ici vos idées, vos questions sur 1812, ainsi que vos documents, etc. Le sujet est immense, et je ne suis qu'un simple mortel...

Ah vous ne choisissez pas votre sujet librement?

[Grognard]_Kettch a écrit:Ah vous ne choisissez pas votre sujet librement?

Non, bien au contraire, il faut que ton directeur accepte!!!
Et pour qu'il accepte, le mieux c'est que ce soit lui qui te propose d'abord!
Je n'ai imposé 1812 à personne, c'est 1812 qui est venu à moi!

"I DID NOT USURP THE CROWN; I FOUND IT IN THE GUTTER AND I PICKED IT UP WITH MY SWORD, AND IT IS THE PEOPLE, KETTCHOUPI, WHO PUT IT ON MY HEAD. HE WHO SAVES THE NATION VIOLATES NO LAW"

He who saves "A" nation...

[Grognard]_Jean-Charles I a écrit:Je vais vous répondre d'abord,
Reste que le miroir déformant de Tolstoy est toujours là, et il faut s'en méfier dès qu'on en vient à 1812.

Héhé, tout s'explique, c'est par là que j'ai commencé
Personnellement, je refuse son analyse "causaliste" globale. Les grands hommes ne sont pas des spectateurs passifs de l'Histoire.

En revanche, je pense que la campagne de Russie, et particulièrement l'après-Borodino peut être lue à travers ce prisme.
Quand une armée est en déroute et qu'une autre est difficilement maîtrisable, un jugement tactique ne peut venir qu'à posteriori...
Je pense qu'on ne peut pas lire les mouvements des généraux russes et français à travers un prisme exclusivement stratégique.

Ton étude m'intéresse.
Pourras-tu mettre ta bibliographie sur le forum quand elle sera constituée ?

Brumaire a écrit:

Ton étude m'intéresse.
Pourras-tu mettre ta bibliographie sur le forum quand elle sera constituée ?

Volontiers!

Mon professeur, Madame Rey publie le 25 janvier son livre tant attendu sur 1812.

L'effroyable tragédie : Une Nouvelle Histoire de la Campagne de Russie




En prévente sur Amazon

http://www.amazon.fr/campagne-Russie-Marie-Pierre-Rey/dp/2081228327/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1326642563&sr=8-1

La retraite de Russie ca a jamais exister

Il y avais même des enfants...combien sont revenus...

Les ons dits...(vrais ou faux)...pour la phrase de l'Empereur...

De juin à décembre 1812, la Grande Armée compta jusqu’à 647 000 combattants, de ceux-ci, pas plus de 100 000 arrivèrent jusqu’à la Bérézina, dont seulement 36 000 sous les armes. Le reste n’étant plus qu’une foule sans organisation. Pour Napoléon l’essentiel était de sauver les troupes régulières encore valides, le corps des officiers généraux, l’artillerie, la trésorerie, c’est-à-dire tout ce qui lui était indispensable pour continuer à se battre contre la coalition européenne. Il lui fallait ordonner que les troupes en parfait état traversent la Bérézina d’abord, ce qui nécessitait de faire préserver leur accès aux ponts et d’en tenir à l’écart la foule s’y amassant. Quand, dans son entourage, on se risqua à lui faire remarquer les blessés, les malades, les soldats sans affectation et les civils qui attendaient patiemment leur tour de traverser, Napoléon aurait répondu, dit-on;

http://desaix.unblog.fr/2007/09/30/bolchoi-stakhov-une-bataille-victorieuse/

Récit très poignant de la bataille de la Bérézina, en conclusion, gagnée par les français au prix de très nombreuses vies...

Vive l'Empereur, mort au tsar !!!!!
Apparemment

Que ce soit pour l'empereur ou pour le tzar ou même un autre monarque, je pense que c'est comme hier et comme pour nous aujourd'hui...
On n'as pas le choix...

Exemple du film "Le pantalon", fusillé un soldat pour un pantalon,!!!, c'est pas de la débilité ça...!!!...
Et encore, j'en passe des vertes et des pas mures!!!

Présentation : C'est l'histoire d'un soldat, Lucien Bersot, fantassin sur le front de l'Aisne en février 1915. Ce soldat fut affublé, en plein hiver, d'un pantalon de toile blanche. En toute logique, martyrisé par le froid, il réclama un pantalon de laine rouge garance comme en portaient ses camarades à cette époque. Un jour, devant son insistance, le sergent fourrier lui en tendit un en loques, maculé de sang, celui d'un mort. Il lui intima l'ordre de le revêtir tout de suite. Il s'y refusa. Alors commence une des histoires les plus affligeantes et incroyables du conflit mondial de 1914-1918

Je me demandais si quelqu'un parmi les Grognards avaient des connaissances en 3DsMax?

Désolé !

j'ai eu.

[Grognard]_Raistlin a écrit:http://desaix.unblog.fr/2007/09/30/bolchoi-stakhov-une-bataille-victorieuse/

Récit très poignant de la bataille de la Bérézina, en conclusion, gagnée par les français au prix de très nombreuses vies...

Surtout des vies suisses

http://fr.rian.ru/video/20120307/193717435.html

Le 6 mars 2012, le musée-panorama de la Bataille de Borodino a rouvert ses portes après rénovation. Découvrez dans la vidéo de RIA Novosti les réactions de visiteurs.