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France :
- Ney = Cosak
- Reille = Kettch
- Kellerman = Liberalis
Angleterre :
- Wellington = JP
- Prince d'Orange = Antoine
- Picton = JC
4134 Français contre 6778 Anglais : un vrai défi pour la France.
1. Déploiement initial côté Français :
L'amas de troupes tout en bas à gauche sont celles de Jérôme, contrôlées plus tard par Cosak (moi). Hormis celles-ci, Kettch gère au début la gauche, Lib la droite, et moi... rien.
2. Pas vraiment rien en fait, mais voilà l'intégralité des troupes que je vais gérer pendant vingt minutes. Pas mieux pour faire du micro-management, et d'ailleurs elles ont été plutôt efficaces.
3. Début des hostilités. Messieurs les Anglais décident seuls de tirer les premiers. Notre LOC est rapidement endommagé par une batterie anglaise rapprochée (33% et nos troupes sont encore loin). Il faut vite faire taire ces canons sinon on va perdre avant même d'avoir tiré un coup de mousquet. Ma cavalerie étant trop éloigné, je suggère poliment à Kettch de s'en charger...
4. Hélas la naïveté, voire la candeur, de Kettch conduit à une risible déroute de sa cavalerie partie à l'assaut. Trois points positifs cependant : les canons ont arrêté de canarder notre LOC (déjà à 45% de dommages), on constate globalement la lenteur de la cavalerie sur cette zone (utile pour la suite), et enfin on rigole un bon coup suite à cette défaite risible (sauf Kettch, étrangement).
5. Sérieux et appliqué comme jamais Lib entoure le premier village rencontré. Des anglais rôdent dans la basse-cour. Ils y mourront en fidèles gallinacés. Néanmoins la prise du bâtiment, vaillamment défendu par Antoine pendant un bon bout de temps, nous coûtera cher en hommes et en temps.
6. Premier gros choc : l'assaut de la butte d'où les canons anglais pilonnaient d'entrée. Tactique choisie par Kettch : foncer tout droit.
7. Après ce premier assaut victorieux, la situation semble très dégagée pour les Français. La route vers le village de Quatre-Bras est ouverte, mais on se doute que bien des Anglais sont tapis dans les environs. Sur la droite, la division française sans ennemis est commandée par Lib. Consigne de ma part : "avance vers Quatre-Bras, mais ne prend pas le risque de te faire encercler, quitte à te replier".
8. Les troupes de Lib s'engagent donc sur la route tranquillement. Au loin, on voit le LOC des Anglais.
9. En quelques secondes les troupes anglaises dissimulées apparaissent sur la carte. Ô surprise les troupes de Lib sont en danger d'encerclement. Va-t-il se replier comme prévu ?
10. La réponse en image :
11. Pendant que se produit l'anéantissement malheureusement prévisible de notre aile droite (Lib), les troupes anglaises restantes sont prises en étau entre l'infanterie de Kettch et ma cavalerie (jusqu'à présent je n'ai toujours que deux brigades sous mes ordres). Les chasseurs à cheval français font ici un carton à bout portant au tir dans le dos de quelques Hollandais désoeuvrés.
12. Fin agaçante de la division Liberalis (remake de "un pont trop loin", mais avec un village à la place du pont).
13. Notre aile gauche termine le boulot dans les bois. Entre l'épuisement et le ralentissement en forêt, ça dure bien plus longtemps que prévu. À noter que les tirailleurs français surclassent au corps-à-corps leur homologues d'Albion.
14. Voilà la situation une fois la première ligne anglaise nettoyée pour de bon. Notre avancée sur Quatre-Bras a été anéantie et on ne contrôle même plus la route qui y mène. Depuis cinq minutes les renforts de Jérôme (commandée par moi-même) sont entrées en jeu. L'avantage numérique est à présent de notre côté sur la ligne de front. Mais une masse inquiétante de Brunswick apparaît déjà au nord-ouest. La première ferme sur la route, contrôlée encre par les Anglais d'Antoine, est complètement encerclée. Ses troupes tentent une sortie dans notre dos, au mauvais pour nous (on perd trois unités de tirailleurs dans l'affaire), mais ils retournent s'y réfugier. L'assaut est imminent, il durera longtemps, sera couronné de succès pour les Français mais nous fera perdre énormément de temps. Je me demande si nous n'aurions pas dû la détruire avec mortiers et canons...
15. La situation juste après la prise de cette ferme. Du temps s'est écoulé et notre avantage numérique a fondu...
16. Anecdote de bataille : voilà ce qui arrive à une batterie anglaise qui n'arrive pas à suivre son infanterie (on voit celle-ci au loin).
17. Moins anecdotique : des mercenaires belges à la solde des Anglais sont en vue de notre LOC guère protégé. Kettch me fait envoyer ma cavalerie légère. Courageux comme une moule-frite, les Belges s'esbignent (comme on dit à Marseille) mais finiront massacrés en pataugeant dans une rivière. C'était la première alerte sur notre LOC.
18. La ligne de front s'étend et s'intensifie d'un bout à l'autre. Mes troupes sont dès lors très majoritaires par rapport à celles de mes deux alliés. L'ubiquité me manque.
19. Alors que le front est à peu près équilibré, voire légèrement en faveur des Français (maîtres de l'artillerie), une fâcheuse nouvelle est annoncée : la Garde anglaise au complet est déjà en chemin. Coldstream et Royal Scots, sans parler du 1st Foot Guards... Une chose est désormais sûre : on ne gagnera pas en continuant le duel au tir.
20. Avant même l'arrivée des Foot Guards, mon aile droite finit par céder. Le début de la fin...
21. Après le début de la fin, voilà le milieu de la fin : six ou sept régiments Anglais épuisés se rapprochent du LOC français sans aucune résistance. La cavalerie française est aux alentours mais ne peut charger frontalement.
22. Après diverses manoeuvres d'intimidation de la cavalerie française, notre LOC est pris d'assaut par des Anglais épuisés. Kettch y a laissé un régiment en défense, en ultime recours. Bien vu.
23. Mon premier contact avec les Foot Guards est plutôt rugueux. D'un bout à l'autre, ma ligne n'existe plus.
24. Par contre, deux bataillons de tirailleurs français aussi rusés que couards se sont faufilé au milieu de la cohue vers le LOC ennemi. Une batterie anglaise égarée ou oubliée leur balance la dose prescrite de mitraille. Contrairement à notre discussion post-bataille, ça ne les met pas en déroute.
25. Regardez en bas à gauche ce qui les a mis en déroute. Notre premier LOC tué est le mien. Il serait mort vingt secondes plus tard, les Français gagnaient...
26. Dans le bâtiment LOC, le régiment défensif de Kettch est plus qu'héroïque.
27. L'armée anglaise visite les environs. Il paraît qu'ils servent un sacré tord-boyau à Houlette.
28. Anecdote de bataille n°2 : on aurait bien aimé l'avoir celui-là... Raté, de peu.
29. C'est perdu... Mais voilà pour ceux qui disent que l'artillerie ne sert à rien sur la v2 :
Dernière édition par [Grognard]_Cosak le Dim 4 Mar 2012 - 19:34, édité 4 fois