Aujourd'hui, j'ai conduit une petite mission de conseil aux Caisses Primaires d'Assurance Maladie, sous forme d'une étude de cas.
L'objectif était de les aider à optimiser le processus de traitement des questions internes, posées aux RHs.
Petit bilan de la journée.
Participants : En moyenne assez peu impliqués. Autour d'un quart d'heure de retard à chaque pause, et ils nous ont laissé réfléchir quasiment seuls. Néanmoins de fortes disparités, avec des gens motivés.
Des conditions salariales choquantes:
1-Les agents, peuvent, en plus de leurs congés principaux, invoquer différents congés payés supplémentaires dans les cas suivants :
-Déménagement
-Délai transport (pour aller sur le lieu de leur vacances)
-Décès d'un proche
-Origine des DOM-TOM (jours de vacances pour rentrer au pays)
-Ancienneté (on le sait, durer dans la fonction publique est un gage de performance)
-Mariage
-Fractionnement
Des activités que les salariés du privé doivent souvent assumer sur leurs congés en dur.
De plus, tous les jours non pris en fin d'année sont transférables à l'exercice suivant.
2-Rémunérations à la justification délicate. En septembre 2013, les agents ont vu leur salaire multiplié par deux ou trois grâce à des postes intitulés "Prime vacances", "Indemnisations", "Variable".
Un informaticien (10 ans) d'expérience a, ainsi, vu sa paye passer de 2500€ brut à 7500€.
3-Une productivité détonante. 12 personnes pour répondre à 600 mails par mois (soit 2 ou 3mails/personne/jour).
4-Un système autiste. La BAL saturait au boût de 400 mails et n'enregistrait pas ceux qui arrivaient ensuite. Tanpis pour les expéditeurs. Chaque correspondance était imprimée, puis archivée, i.e rangée dans un classeur jamais consulté, et qui était jeté tous les 6 mois pour faire du vide.
Au passage, les employés ne connaissaient pas la fonction "recherche" d'une boîte mail.
Pendant ce temps, le gouvernement augmente les impôts et étrangle les classes moyennes et moyennes-aisées pour financer ce système fou.