Au programme du nouveau numéro de cette revue de qualité : les mythes de la Grande Guerre.
Ci-dessous un petit concentré des plus surprenants et qui m'avaient intoxiqués :
-La doctrine de l'offensive à outrance côté français
Si cette idée reçue n'est pas complètement fausse à l'échelle divisionnaire, elle est complètement erronée à l'échelle tactique. Les règlements employés remontent au début du XXème siècle, avant que les hérauts du courant, à l'instar de Grandmaison n'aient publié leur manuel.
-Pétain, le vainqueur de Verdun
Si l'on doit à l'égérie de Vichy le succès défensif lors du premier choc, c'est Nivelle qui commande pendant les 2/3 de la bataille et mène avec brio les deux grandes contre-offensives. Le Chemin des Dames a par la suite eu raison de sa réputation.
-Les soldats mouraient au combat
On apprend que 86% des blessures ont été provoquées par des obus à Verdun. La célèbre baïonette n'arrive que 4ème, avec 1%.
-Les tanks : apport décisif anglais
Albion n'a produit que 2.000 engins durant la Guerre, contre 3.000 pour l'armée française, qui sont les premiers à plancher dessus en 1915
-L'objectif à Verdun : saigner l'armée française
Falkenhayn aurait inscrit cette attaque dans un plan stratégique plus global et espérait principalement atténuer la portée des attaques alliées prévues pour 1915.
-Les officiers, privilégiés
Le taux de mort est légèrement supérieur à celui de la troupe, dans toutes les armes (18,9% contre 16,1%).
...
Et je ne dévoile pas tout. Il est aussi question de l'armée russe, de Ludendorff...
A noter pour Cosak, le dossier, de quatre doubles pages, consacré au naufrage du K-8, sous-marin soviétique de la classe November, qui a coulé en 1970 aux larges des côtes bretonne, suite à une série d'incendies.
Ci-dessous un petit concentré des plus surprenants et qui m'avaient intoxiqués :
-La doctrine de l'offensive à outrance côté français
Si cette idée reçue n'est pas complètement fausse à l'échelle divisionnaire, elle est complètement erronée à l'échelle tactique. Les règlements employés remontent au début du XXème siècle, avant que les hérauts du courant, à l'instar de Grandmaison n'aient publié leur manuel.
-Pétain, le vainqueur de Verdun
Si l'on doit à l'égérie de Vichy le succès défensif lors du premier choc, c'est Nivelle qui commande pendant les 2/3 de la bataille et mène avec brio les deux grandes contre-offensives. Le Chemin des Dames a par la suite eu raison de sa réputation.
-Les soldats mouraient au combat
On apprend que 86% des blessures ont été provoquées par des obus à Verdun. La célèbre baïonette n'arrive que 4ème, avec 1%.
-Les tanks : apport décisif anglais
Albion n'a produit que 2.000 engins durant la Guerre, contre 3.000 pour l'armée française, qui sont les premiers à plancher dessus en 1915
-L'objectif à Verdun : saigner l'armée française
Falkenhayn aurait inscrit cette attaque dans un plan stratégique plus global et espérait principalement atténuer la portée des attaques alliées prévues pour 1915.
-Les officiers, privilégiés
Le taux de mort est légèrement supérieur à celui de la troupe, dans toutes les armes (18,9% contre 16,1%).
...
Et je ne dévoile pas tout. Il est aussi question de l'armée russe, de Ludendorff...
A noter pour Cosak, le dossier, de quatre doubles pages, consacré au naufrage du K-8, sous-marin soviétique de la classe November, qui a coulé en 1970 aux larges des côtes bretonne, suite à une série d'incendies.