[Grognard]_Cosak a écrit:
Quant aux cas d'avantages à la SNCF ou à EDF, c'est plus un problème de symbole (d'injustice) que de finance. Dans une situation difficile, on admet moins facilement les avantages des autres.
Oui et non. Sans porter de jugement de valeur et rien qu'avec des chiffres.
Les voyages gratuits offerts par la SNCF aux proches de ses salariés côûtent 150 millions d'euros par an (estimation SNCF, puisqu'il n'y a pas de véritable traçabilité).
De même, EDF reverse 1% de son CA à son CE, soit 750 millions d'euros par an.
Et je ne parle pas de la durée de cotisation, des inégalités sur les pensions de retraite, du volume horaire travaillé inférieur, du jour de carence, de la complaisance face à l'absentéisme, des dérives syndicales, de la sécurité de l'emploi, des primes, de l'avancement automatique...
[Grognard]_Cosak a écrit:Je pense sincèrement que dans 95 % (voire 99 %) des cas les salaires du public (primes incluses) sont inférieurs à leur équivalent dans le privé. Même les cadres du ministère des Finances, avec leurs primes faramineuses, gagnent moins que s'ils occupaient des postes de niveau similaire dans la banque ou l'audit financier.
C'est probable, mais tu fais quand même une hypothèse implicite : les salariés du public pourraient se recaser sans problème dans le privé, et à des postes équivalents, en terme de hiérarchie
Peut-être est-ce vrai pour l'élite de l'administration, mais certainement pas pour tous les agents...
Quand on voit le clientèlisme à l'embauche dans les collectivités locales, ou la manière dont fonctionnent les niveaux les plus opérationnels, comment peut-on sous-entendre le contraire ?
Enfin, il y a quelquechose qui me gêne depuis le début.
Tu évoques la rétribution sans toujours la mettre en face de ce qu'offre le salarié, à la fois en terme de performance, mais aussi de sa personne (pénibilité, stress...).
[Grognard]_Cosak a écrit:C'est 150.000 non-enseignants sur 1.000.000, dont 120.000 administratifs (incluant les surveillants, maintenance, etc.)
C'est un point de détail, ou peut-être une question de définition, mais le chiffre que j'avance est étayé.
177.400 non-enseignants et 24.100 "personnel administratif académique" en 2012-2013.
Source : Education Nationale