Le 25 février, Arsen Avakov dissout les forces anti-émeutes (Berkout) par décret ministériel10. En abrogeant la loi sur les langues régionales (uk), la Rada (Parlement) retire au russe (comme roumain, au hongrois et au tatar de Crimée) le statut de langue officielle dans 13 des 27 régions (essentiellement au sud et à l'est du pays)11. Cela implique, non seulement que tous les documents officiels doivent être rédigés uniquement en ukrainien, mais aussi que les cours dans les écoles ne doivent être dispensés qu'en ukrainien, que tous les noms de ville et autres noms propres doivent suivre l'orthographe et la prononciation ukrainienne ce qui serait mal vécu par la population russophone d'Ukraine. La loi ne sera pas appliquée et, le 28 février 2014, le président par intérim Tourtchynov y opposera son véto.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_au_printemps_2014_en_UkraineOpinion publique[modifier | modifier le code]
Soulèvement pro-russe de 2014 en Ukraine.
Contrôlée par la Russie
Insurrection armée
Occupation de l'administration régionale
Manifestations
Selon un sondage mené par l'Institut national de sociologie de Kiev du 8 au 16 avril 2014 dans les régions de l'Est, la majorité des habitants souhaite la décentralisation du pouvoir de Kiev dans les régions (45,2 %) tandis que 24,8 % des habitants soutiennent une fédéralisation du pays13, mais la majeure partie des habitants (74 %) considèrent le président intérimaire Oleksandr Tourtchynov comme illégitime14.
Quelle forme d'État l'Ukraine devrait être Réponse
Unie 19,1%
Unie mais décentralisation du pouvoir de Kiev dans les régions 45.2%
Fédérale 24.8%
Vote blanc/nul 10,8 %
Un autre sondage mené toujours par l'Institut national de sociologie de Kiev du 8 au 18 février 2014 évalue le soutien d'une union de l'Ukraine avec la Russie. Il a été constaté que, dans l'ensemble, 12 % des personnes interrogées sont favorables à une union avec la Russie15. Cependant, le soutien à une telle union s'est révélé beaucoup plus élevé dans certaines régions :
41,0 % Crimée ;
33,2 % oblast de Donetsk ;
24,1 % oblast de Louhansk ;
24,0 % oblast d'Odessa ;
16,7 % oblast de Zaporijia ;
15,1 % oblast de Kharkiv ;
13,8 % oblast de Dnipropetrovsk.
Dans un sondage mené du 14 au 26 mars par l'International Republican Institute, 26-27 % des personnes interrogées dans le sud et l'est de l'Ukraine considèrent l'Euromaïdan comme un coup d'État16 mais seulement 5 % des sondés de l'Est Ukraine estiment que les russophones sont « certainement » sous pression ou menace de la part des nouvelles autorités. 43 % des Russes ethniques ont toutefois soutenu la décision de la Fédération de Russie d'envoyer son armée pour protéger les citoyens russophones d'Ukraine en Crimée. 1 habitant sur 3 de Donetsk se considère comme citoyen ukrainien16. Le même sondage a déterminé que 66 % des résidents de Donetsk souhaitent rester dans l'Ukraine, tandis que 18,2 % souhaitaient une union avec la Russie et 4,7 % l'indépendance17. Un deuxième sondage mené du 26 au 29 mars a montré que 77 % des résidents a condamné la prise des bâtiments administratifs, tandis que 16 % soutiennent ces actions. En outre, 40,8 % des citoyens de Donetsk sont pour l'unité de l'Ukraine, tandis que 26,5 % sont pro-russes.
pourtant
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Référendum d'autodétermination en Crimée
16 mars 2014
Type d’élection référendum
Électorat et résultats
Votants 1 274 096 83,1 %
Votes valables 1 264 999
Votes nuls 9 097
Réunification de la Crimée avec la Russie et adoption du droit de la Fédération de Russie
Pour 96,77 % Rétablissement de la Constitution de la République de Crimée de 1992 et maintien du statut de la Crimée dans le cadre de l'Ukraine (choix contraire du précédent)
Pour 2,51 %
vite fait, bien fait
Le 6 mars, jour l'annonce de la demande de rattachement de la Crimée à la Russie et du "nouveau" référendum, le Kremlin annonce que le président russe Vladimir Poutine a étudié la demande de la Crimée avec son Conseil de sécurité4.
Le vice-Premier ministre de la région autonome acte dans l'après-midi que le décret sur le rattachement de la Crimée à la Russie est entré en vigueur et affirme donc que les effectifs de l'armée ukrainienne qui se trouvent sur son territoire sont désormais considérés comme une « force d'occupation » qui va devoir se rendre ou partir4