Bataille historique sur Iéna.
Moi et Cosack vs Clem, Stilgar et Chuccura.
Cosak a un plan assez audacieux au début, consistant à peu reculer et engager l'ennemi très haut pour l’empêcher de passer.
Très vite, quelque chose tourne évidemment mal, et le plan ne peut-être suivi. Comme Cosak le remarque instantanément, ma première charge de cav, pourtant dans une descente, est foireuse. Je l'avais pourtant micromanagée. Ce cauchemar recommence encore et encore, au fur et à mesure que j'envois des renforts sur la ligne de front, je me fais bouffer de partout, tandis que Cosak s'attendait à ce que je sois infiniment plus réactif. C'est le gros bordel. C'est là que je me dis que je vais compter le temps qui s'écoule entre le moment où je donne un ordre et le moment ou la flèche de l'ordre s'inscrit et que l'unité prend acte. Résultat sans appel : 23 secondes. Il y a même des moments où Cosak me parle de situations qui chez moi vont avoir lieu dans 30 secondes.
Sans étonnement, on doit évidemment lâcher notre position de départ, mes renforts n'ont servi à rien. Tandis que nos troupes en déroute quittent la carte, et que notre résistance au centre de la carte se fait de plus en plus désespérée, mon décalage se calme un peu. Je remarque à un moment qu'il ne se passe plus que 5-7 secondes entre le moment où je donne l'ordre et le moment où il est pris en compte. Voilà qui coïncide avec l'arrivée de notre dernière vague de renfort. Nos ennemis, pensant qu'ils n'ont plus qu'à pousser et prendre les derniers villages dispersent un peu leurs efforts. Erreur de leur part. Occasion d'un sursaut d’orgueil de la notre. Je ne sais trop comment, en quelques bonds, nous nous retrouvons à la fois devant eux avec beaucoup d'artillerie, derrière eux avec de l'infanterie et de la cavalerie. Nous les mettons en déroute générale. Il ne reste plus que 3 minutes avant la fin.
C'est trop peu de temps toutefois pour reprendre le contrôle de la carte. D’autant plus que le village central est contrôlé par un grenadier intact. Trois de leurs colonnes s'emparent de notre LOC à 3 secondes de la fin, pas assez tôt pour mettre notre armée en déroute, mais assez pour que nous admettions la défaite.
Une bataille de Iéna ultra-violente, avec beaucoup, beaucoup de pertes. Napoléon n'aurait certainement pas pu faire de campagne de Pologne après ce que nous venions de lui mettre...
La conclusion pour moi : fini les HB avec mon vieux coucou d'ordinateur. Il n'y a pas eu desynch mais bien latence, certainement dûe au faibles capacités de ma tour. Mes excuses pour cette partie hautement stressante pour Cosak. Filez-moi un ordi potable, et je vous gagne tous les HB du monde!
GG à Clem et aux autres, vous nous avez pas facilité la tâche!